1600m
5°c
9°c
7 km/h - Sud
2500m
4°c
2 km/h - Nord-Ouest
6°c
4 km/h - Nord
0°c
-1°c
7 km/h - Nord-Ouest
Flaine
PISTES OUVERTES
Grand massif
liaisons
liaisons ouvertes
Des lampadaires, aux ascenseurs en passant par les pylônes des remontées mécaniques, Marcel Breuer n’a laissé aucune place au hasard lors de la création de Flaine.
Les éclairages de la rue couverte près du forum ont été imaginés par Davos Hanich entre 1970-1971. Ils apportent une lumière diffuse et du design à cette espace.
Les plafonds, principalement constitués d’éléments préfabriqués en forme de caisson, sont dénués de toute décoration. L’architecte souhaitait des lignes simples et sobres, sans artifice pour créer une harmonie avec les façades des bâtiments et le style architectural de la station.
Les lampadaires, globes de verre montés sur un fût métallique, apportent une lumière douce mais puissante qui anime et révèle les faces diamantées des coffrages en béton des bâtiments de Flaine.
Flaine est divisée en plusieurs quartiers : Flaine Forum, Flaine Forêt, Flaine Front de Neige pour le Flaine historique ; Le Hameau de Flaine et Flaine Montsoleil pour les « agrandissements ». Les noms des bâtiments sont inspirés par les constellations cosmiques ou les noms des montagnes alentours. Les enseignes indiquant les noms des bâtiments mais aussi les devantures des commerces utilisent la police CASSANDRE, emblématique du visuel harmonieux de la station.
Flaine est l’une des premières stations à avoir mis en place des ascenseurs pour relier les différents quartiers. Les ascenseurs (1 et 2), imaginés par les designers de l’agence de Marcel Breuer à NY, sont reconnaissables à leurs cabines orange. Ils apportent un mouvement vif et coloré à l’ensemble plus rigoureux du complexe architectural.
Premier bâtiment visible en arrivant à Flaine, la chaufferie a été conçue par Laurent Chappis en 1968. Elle rappelle les fondements fonctionnalistes de Breuer qui magnifie les produits de l’industrie. Le bâtiment, initialement vitré pour permettre aux passants d’observer les chaudières, a dû être rénové et les vitres remplacées par un mur fermé pour des raisons de sécurité.
La gare avale du Téléphérique des Grandes Platières fut l’une des premières à être implantée de plain-pied. C’était une avancée technologique de déplacer les machineries, originellement présentes sous la gare. Les skieurs n’avaient donc plus besoin d’emprunter des escaliers pour embarquer à bord du téléphérique.
L’influence architecturale est parvenue jusqu’au pylône des remontées mécaniques qui, peint en blanc et aux structures originales, se rapprochent de la sculpture.